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Nos enfants ne vivent pas dans une bulle même si nous essayons bien sûr, en tant que parents, de les protéger du mieux que nous pouvons. Les moments tristes, par exemple lorsqu'un être cher disparaît, font partie des expériences inévitables de la vie. Naturellement, savoir cela ne rend pas plus facile la gestion des émotions de l'enfant.
Voici donc un très joli album pour enfants (mais dès quel âge? Eh bien, disons 4 à 6 ans, peut-être) intitulé Mon chagrin éléphant. En quelques mots, voici ce que raconte ce livre : un petit garçon vient de perdre sa grand-mère et il est en train de retourner à la maison avec ses parents, après l'enterrement. Soudain, un éléphant apparaît dans la voiture, mais qui n'est pas perceptible par les adultes mais uniquement par le petit garçon. Il représente en fait toute la tristesse de l'enfant!
Au fil des jours, alors que la vie normale a repris ses droits, le chagrin du petit garçon connaît des flux et des reflux, symbolisés par la taille de l'éléphant qui peut être énorme ou minuscule suivant les circonstances...jusqu'à ce que l'enfant ait pleinement fait le deuil de sa grand-mère.
Ce très joli livre - qui reste cependant laïc puisqu'aucun message religieux d'aucune sorte n'est transmis par le récit - est dès à présent à votre disposition au CIDOC!
Robin Masur, Chef de service
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Sur le présentoir des nouveautés du CIDOC, se dresse un curieux navire, couvert de tout son long par de soyeux poils, tout comme ses bestiaux passagers...bien entendu, vous aurez reconnu là une Arche de Noé! Sans mentir, elle est rudement belle et nous n'en sommes pas peu fiers, jugez-en plutôt :
L'Arche a été découverte dans un catalogue BEA par une collègue du COD-NE (Centre oecuménique de documentation de Neuchâtel), Florence Droz, à qui nous devons une fière chandelle. Qu'elle en soit remerciée ici même!
Bien entendu, l'Arche est empruntable, et visible dans notre catalogue, mais vous devrez probablement la réserver si vous voulez l'utiliser à une date bien déterminée. Pour cela, rien de plus simple : contactez-nous!
Robin Masur, Chef de service du CIDOC
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Les drapeaux supendus aux fenêtres, les écrans géants démultipliés dans les bars, les tut-tut incessants tard le soir : plus aucun doute n'est permis: qu'on l'abhorre ou l'adore, le football est à nouveau descendu dans l'espace public. Et donc, sans rechercher l'exhaustivité, nous vous signalons quelques documents récents qui parlent du ballon rond sous différents angles:
Côté livres, Dieu football club se demande comment le sport s'accomode avec la religion : viande halal, ramadan, prières, vocabulaire religieusement connoté, conversion de footballeurs, et même l'identité de certains clubs qui peuvent être associés à un courant religieux - pensons seulement aux Rangers et Celtics de Glasgow en Irlande du Nord! Voir la notice dans le catalogue ici. Bien entendu, impossible de ne pas manquer le grand classique écrit par l'éthicien Denis Müller, Le football, ses dieux et ses démons - qui aborde la question des déviances du football, avec le dopage, les tricheries et la simulation, mais aussi des règles qui structurent le football avec la figure de l'arbitre (ici, dans notre catalogue).
Côté revues, pas grand chose à se mettre sous la dent, si ce n'est le très solide dossier de Témoignage chrétien, intitulé Le foot est-il hors-jeu? (voir la notice), et deux articles du journal universitaire Allez Savoir! Le premier aborde la relation entre Dieu et le football (voir ici) et le second la question un peu perverse du plaisir que l'on aurait à voir perdre une équipe détestée (voir ici).
Pour ce qui est des films de fiction, nous retrouvons des films qui recourent au football pour illustrer des questions sociales (Joue-la comme Beckham - qui illustre la question de l'intégration des immigrés indiens en Angleterre à travers une jeune fille qui adore le football. Voir la notice), voire socio/géopolitiques (Africa United - un film très émouvant qui nous fait traverser toute l'Afrique, du Rwanda à l'Afrique du Sud où se tenait la Coupe du Monde en 2010. Voir la notice).
D'intéressants reportages et documentaires ne sont pas non plus à négliger : Pizza Bethlehem qui se déroule à Berne, nous fait suivre une équipe de football féminine composée de jeunes filles immigrées de 15-16 ans, cosmopolites, pleines de rêves et extrêmement touchantes (On trouvera même une réflexion sérieuse sur le football dans l'émission Philosophie de Raphaël Enthoven, qui aborde pêle-mêle la notion de défaite, du regard subjectif de l'arbitre et de l'esthétisation du geste du footballeur en action (Voir la notice). Avec Eric Cantona et son film Les rebelles du foot, nous découvrons que le footballeur n'est pas seulement une brute épaisse sans jugeote, mais qu'il est aussi capable d'être un moteur positif de changement politique : ainsi, Didier Drogba qui a été un facteur de paix alors que son pays - la Côte d'Ivoire - traversait de graves troubles politiques il y a dix ans de cela (voir la notice).
Et finalement, sur les milliers de footballeurs professionnels jouant au plus haut niveau, il y a bien entendu des chrétiens. Nous avons des témoignages du Brésilien Kaka et de l'Italien Legrottaglie dans La plus belle victoire (voir la notice), et plus récemment de Gilles Yapi Yapo (ancien joueur du FC Bâle) dans Hors Je - chacun d'entre eux expliquant comment ils vivent leur foi et comment elle leur permet de surmonter des passages difficiles (voir la notice).
Lecteur, faites votre choix!
Robin Masur, Chef de service du CIDOC
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Signalons le dernier opus publié par l'éditeur Vie Chrétienne dans la collection "Matière à Exercices" : Comme soi-même, aimer son prochain (voir la notice sur notre catalogue).
La collection elle-même est remarquable car elle publie de nombreux livres à la fois concis et très concrets pour aider le lecteur à vivre une vie spirituelle dans le quotidien, cela sous l'éclairage de la spiritualité ignatienne (qui fait donc référence au fondateur de l'ordre des Jésuites, Ignace de Loyola) - voir ici la liste des livres de cette collection que nous possédons au CIDOC.
Ce qui rend particulier cette approche spirituelle est qu'elle se veut très accessible. Or, justement, dans ce dernier livre publié, les réflexions proposées, les grilles de lecture, les listes de questions ouvertes posées au lecteur qui jalonnent le parcours proposé sont éclatantes de simplicité et ouvrent des pistes concrètes pour apprendre/réapprendre à s'aimer soi...pour in fine aimer son prochain .
Tout cela dans un ouvrage d'à peine 55 pages, ce qui est la preuve matérielle que la valeur d'un livre n'attend pas le nombre de pages .
Robin Masur, Chef de service du CIDOC
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Durant ce mois de mai, trois bandes dessinées sont arrivées sur nos étals. Nous vous en proposons donc un rapide parcours :
Le Voyage des Pères no 4 de David Ratte. Au départ du récit, ceux qui sont désignés sous le vocable de "pères" sont les parents de deux disciples de Jésus. C'est en découvrant que leurs fils ont tout abandonné (travail, maison, famille) pour suivre un douteux personnage, que ces pères décident d'aller à la recherche de leurs fils respectifs. Sans jamais les atteindre, ils se retrouvent dans le sillage du Christ et constatent, à distance, à quel point il transforme la vie des gens qu'il rencontre. Après le succès exceptionnel des 3 premiers volumes (qui forment une histoire complète), l'auteur avait enchaîné avec un autre cycle, celui de Yona et qui relatait, également à distance, l'histoire de l'Exode. Bien que sympathique, le ton et la qualité du scénario étaient en dessous du premier cycle. A présent, avec ce 4e volume, qui reprend le cycle initial sous le point de vue de Barabbas, une nouvelle dynamique est-elle relancée? A voir...Pour la liste complète de toutes ces séries créées par David Ratte, cliquer ici.
La Bête de l'Apocalypse, de Rodolphe et Lucien Rollin. L'éditeur, Glénat, publie habituellement des bandes dessinées qui ne sont pas toujours d'une qualité extraordinaire et qui tournent autour des mêmes trames usées (Evangile secret dissimulé par l'Eglise catholique, et moult complots pour cacher les "vérités" peu avouables du christianisme, etc.). Celle-ci, cependant, a l'avantage d'être coéditée avec les Editions du Patrimoine - ce qui garantit le sérieux des informations qui sont distillées dans l'album - et traite d'un chef-d'oeuvre médiéval : la tenture d'Angers qui illustre le livre de L'Apocalypse de Jean. Bref, il s'agit là d'une bande dessinée qui est, mine de rien, éducative et informative. Voir la notice dans notre catalogue, ici.
Enfin, Le Maître d'Armes de Xavier Dorison et Joëlle Parnotte. Evoquée par le journal Bonne Nouvelle (voir ici), la BD traite (mais pas suffisamment à notre goût) d'un sujet rarement abordé : la lutte autour de la traduction de la Bible en français, entre catholiques et protestants. Si le dessin est très bien travaillé (les paysages enneigés dans le Jura à la frontière franco-suisse sont particulièrement somptueux), la violence sourde qui ressort des planches en fait une bande dessinée pour un public averti. Voir la notice dans notre catalogue, ici.
Et si vous avez des suggestions, pour l'achat de livres, bandes dessinées ou tout autre document, elles seront toujours les bienvenues!
Robin Masur, Chef de service du CIDOC
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Nombreux sont les livres épais, soporifiques, laborieux à la lecture, ou, au contraire, aussi vite oubliés que lus. Cependant, parmi toute cette grisaille de papier, nous vous signalons un véritable bijou qui fait partie de cette catégorie de livre qui rehausse l’intelligence du lecteur : « Zachée, ou, l’accueil du salut » rédigé de main de maître par le théologien Pierre Coulange, et paru cette année aux Editions du Cerf.
Ce livre très bien écrit, très bien vulgarisé, parvient à faire le tour du récit de la rencontre entre Zachée et Jésus et à en montrer toute la richesse et tous les points saillants qui passeraient autrement inaperçus auprès du lecteur. Ainsi, saviez-vous que le sycomore, dans lequel Zachée se perche, est un arbre qui donne des fruits impropres à la consommation, à moins qu’on ne les incise ? Cela donne déjà à réfléchir...mais plus que des anecdotes éparses, l’auteur parvient à établir naturellement des liens entre les données archéologiques, géographiques, botaniques et administratives (notamment le fonctionnement du système des impôts prélevés par les publicains) liées au récit de Zachée.
A la suite de l’auteur, on ne peut qu’être époustouflé par la maîtrise narrative de Luc, et s’émerveiller des trésors d’interprétations et de sens qui se révèlent lorsqu’on veut bien gratter sous la surface du texte biblique. Ce livre (et bien d’autres) est dès à présent à votre disposition dans la bibliothèque du CIDOC !
Robin Masur, Chef de service
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...un livre décapant! Mais c'est toujours le cas avec André Myre, un bibliste québécois au parcours très original, puisqu'il a enseigné à la faculté de théologie de l'Université de Montréal au Québec, été ordonné prêtre, puis s'est marié et a donc dû quitter ce milieu ecclésial et théologique. Ce cheminement heurté l'a bien naturellement questionné par rapport à la personne du Christ, qu'il préfère nommer Jésus de Nazareth.
Bien évidemment, on a le droit d'être en désaccord avec sa lecture et ses partis pris, mais n'empêche, lire un André Myre, c'est être certain d'être désarçonné! Au CIDOC nous avons trois livres récents de sa part : "Lui" (disponible dans notre catalogue ici) qui est une relecture moderne de l'Evangile de Marc situé dans le Montréal de nos jours, une présentation de la Source Q (voir ici) ainsi qu'une réinterprétation exégétique de l'Evangile de Jean intitulée "Crois-tu ça?" (par ici).
Dans sa dernière publication en date, "Venez voir Jésus de Nazareth" (disponible ici), André Myre reprend ce que nous savons de Jésus à travers les paroles qu'il a prononcées et que l'on peut déceler dans les 4 Evangiles ainsi que la source Q. Son hypothèse de lecture, assumée, le conduit à considérer que Jésus, pour être bien compris, est d'abord un Galiléen, provenant d'une région pauvre et méprisée et qu'il critiquait de façon radicale un système à la fois religieux et politique qui a donc voulu l'écraser. Pour en savoir plus...eh bien venez ouvrir le livre chez nous!
Robin Masur, Chef de service du CIDOC
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Le pasteur vaudois Armin Kressmann (voir son site personnel ici http://www.ethikos.ch/ ) s'est récemment fait l'auteur d'un très joli livre intitulé "Au fil de la vie : Pierrot découvre les fêtes chrétiennes", publié par l'OPEC.
Servi par les belles illustrations d'Amélie Buri, le livre s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes qui les accompagnent. L'idée qui sert de fil rouge à l'ensemble du livre est de montrer comment les fêtes marquantes du christianisme (Noël, Pâques, Ascension, Pentecôte,...) s'inscrivent dans la vie de tous les jours, étant donné que nos vies séculières sont bien entendu rythmées par la naissance, le mariage, la maladie et la mort. Chaque page peut être dépliée et le lecteur y trouvera des commentaires théologiques destinés aux adultes, alors que la trame principale du récit s'adresse aux enfants.
L'ambition est ainsi de montrer comment ces fêtes qui jalonnent nos vies ont une pertinence dans un contexte familial qui soit celui du 21e siècle. En particulier, nous voyons que le petit Pierrot vit avec sa maman et son compagnon (sa mère s'étant visiblement séparée du papa de Pierrot). Les deux ont eu une fille, qui est donc la demi-soeur de Pierrot. Sa mère est une jeune femme dynamique qui travaille pour subvenir à ses besoins et confie ainsi régulièrement Pierrot à ses grands-parents. Dans le récit, ce sont ceux-ci qui transmettent un message. Bref, une famille recomposée comme il en existe tant, mais qui peut être rejointe par le message évangélique.
Ce livre est dès à présent à votre disposition au CIDOC!
Robin Masur, Chef de service
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A l'approche du temps pascal, signalons l'arrivée d'un kamishibaï (que nous avons en deux exemplaires, ici et là) intitulé Das letzte Abendmahl = Le dernier repas. Le titre est en fait un peu trompeur car cette histoire kamishibaï en 12 planches fait le tour de force de narrer successivement l'entrée de Jésus à Jérusalem, l'épisode de la femme qui verse du parfum sur Jésus, le lavement des pieds puis la scène de la cène, la trahison de Judas, l'arrestation de Jésus puis, immédiatement après, le récit des apparitions de Jésus. Rien que ça! Bien sûr, cette compilation d'épisodes fait en quelque sorte penser au diatessaron (du nom d'une harmonisation des Évangiles rédigée à la fin du IIe siècle), ce qui peut plaire ou non suivant ce que vous désirez raconter.
N'oubliez pas que nous avons d'autres kamishibaïs qui racontent de manière plus approfondie les récits de la Crucifixion, de la découverte du tombeau vide, des apparitions et de l'histoire des Pèlerins d'Emmaüs, et finalement la montée de Jésus au ciel et l'envoi de l'Esprit sur les disciples.
Et nous en avons bien plus encore en stock! A l'heure actuelle, nous avons 170 histoires kamishibaï à disposition, ce qui est considérable. Afin de s'y retrouver, vous pouvez consulter ci-après un dossier thématique qui vous permettra d'avoir une vue d'ensemble des récits kamshibaï que nous mettons à disposition (dossier mis à jour régulièrement).
Robin Masur, Chef de service du CIDOC
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Les éditions du Soleil ont eu une lumineuse idée : publier une belle adaptation graphique du journal d'Anne Frank! C'est une très belle introduction à cette oeuvre marquante et qui - on l'espère - incitera les lecteur à s'emparer ensuite du texte intégral.
Vous pouvez en feuilleter (virtuellement) quelques pages sur le site de l'éditeur.
Signalons, pour l'anecdote, qu'en principe, la version originale (en néérlandais) du journal aurait dû être dans le domaine public dès le 1er janvier 2016, puisque la règle veut que les oeuvres d'un auteur décédé depuis plus de 70 ans soient mis librement à disposition (Anne Frank est décédée dans le camp de concentration de Bergen-Belsen en 1945). Cependant, une argutie juridique bloque actuellement cette entrée dans le domaine public. Pour en savoir plus, lire par exemple cet article.
Quoi qu'il en soit, la bande dessinée a, elle, rejoint le catalogue du CIDOC!
Robin Masur, Chef de service